Dans un communiqué, cette organisation exige la libération du leader du mouvement Bundu dia Kongo une fois guéri. La Dynamique Chrétienne pour la Défense des Droits Humains et de l’Environnement (DCDHE) se base sur le droit pénal congolais.
La DCDHE dit avoir appris que Ne Mwanda Nsemi se trouve sous le traitement au Centre Neuro Psycho Pathologique (CNPP). Ce qui confirme sa maladie mentale.
A cet effet, aucune infraction ne sera plus retenue à sa charge après sa guérison. Car la démence, en droit pénal, est une cause de non imputabilité. Du coup, il doit être libéré après sa guérison.
La DCDHE appelle le gouvernement congolais à trouver des solutions durables sur la gestion des adeptes de Mbudu dia Kongo. Il s’agit notamment d’un accompagnement psychopédagogique et une éducation patriotique. Il y a aussi les moyens financiers alloués à chacun pour démarrer une occupation lucrative. Car il ne faudrait pas non seulement les renvoyer en prison ou au Kongo Central.
Toutefois, la DCDHE condamne les actes de vandalisme et de pillage commis par quelques éléments de la Police. Cela, en violant leur mission constitutionnelle de sécuriser les personnes et leurs biens. Aussi, demande-t-elle à la justice militaire d’établir des responsabilités contre ces auteurs.
Elle rend par ailleurs hommage à la Police nationale congolaise. Pour cause? Avoir rétabli l’ordre publique dans le quartier de Kinshasa perturbé par les adeptes de Ne Mwanda Nsemi. Et présente ses condoléances aux familles éprouvées aussi bien du côté de la Police que celui de Chef spirituel.
Imani